Dernier round ? Le projet de loi « Création et Internet » dite loi Hadopi contre le téléchargement illégal, est présenté aujourd’hui à l’Assemblée Nationale pour y être voté. Ce projet de loi, dans sa deuxième version remplace le texte initial censuré le 10 juin par le Conseil constitutionnel, puis ensuite édulcoré cet été par un amendement supprimant la surveillance des emails.
La loi Création et internet dite Hadopi a été votée le 12 mai 2009 à l’assemblée Nationale, et définitivement adoptée le 13 mai, après de multiples rebondissements , malgré le rejet de la notion de riposte graduée par le Parlement européen et son refus d’une instance administrative se chargeant d’une fonction dévolue au juridique. Remarquons que ceux qui connaissent l’évolution de l’internet et les nouveaux usages qui se développent naturellement sur les réseaux, sont massivement contre cette loi.
Hadopi ; et après ? de Pierre Mounier sur Homo Numericus publié pendant les débats de l’Assemblée Nationale, annonce les tendances qui se feront jour, une fois la loi Hadopi adoptée, contrariant l’évolution naturelle de l’internet.
Enterrement solennel de l’HADOPI à l’Assemblée. sur La Quadrature du net"L’HADOPI est mort-née, le débat commence !"
Hadopi : le recours au Conseil constitutionnel déposé mardi « Les députés socialistes ayant choisi de déposer leur recours ce mardi 19 mai, c’est au plus tard le 19 juin prochain que le Conseil constitutionnel rendra sa décision sur la loi Création et Internet. » sur Numerama. La fronde post-Hadopi s’organise un dossier dans la rubrique Culture numérique de Télérama « intiatives lancées par les anti-Hadopi sur la Toile, des plus festives aux plus offensives. »
Mise à jour 28 mai 2009
Intervention JD 84 – jeudi 14 mai 2009 : point d’actu sur Dadvsi, Hadopi... document accompagnant le diaporama de présentation des points d’actualité sur Dadvsi et Hadopi lors de la journée des documentalistes du Vaucluseautour du logiciel libre, publié sur e-profsDocs le 27 mai 2009.
Hadopilogue, rien n’est terminé. sur bibliobsession réaction à la suite du vote Hadopi, et analyse de l’amendement proposé par l’Inter-association archives, bibliothèques et documentation (IABD) et adopté avec la loi Création et Internet.
*La loi Loppsi -Loi d’Orientation et de Programmation pour la Sécurité Intérieure- dont un des articles « imposera aux fournisseurs d’accès à Internet l’obligation d’empêcher sans délai l’accès aux contenus illicites dont les adresses électroniques sont désignées par arrêté du ministre de l’intérieur sous peine d’un an d’emprisonnement et de 75.000 euros d’amende... »
Le projet de la loi Création et Internet, dite loi Hadopi, devrait être présentée à l’Assemblée Nationale le 4 mars 2009. Certains sites suivent cette actualité au jour le jour.
Loi antipiratage : le feuilleton à suivre sur 01net. "Le projet de loi Création et Internet arrive à l’Assemblée nationale le 4 mars. « 01net. » vous propose de suivre au fil de l’eau toute l’actualité de ce texte des plus controversés."
APPEL HADOPI : « black-out » du Net français La Quadrature appelle les citoyens épris de liberté à procéder au « black-out » de leurs sites devant l’insistance du gouvernement à vouloir faire voter une loi déjà obsolète et peu fiable. Sur ce même site un dossier complet en .pdf résume les arguments contre le projet de loi.
Rappel Une brève trop optimiste de Doc pour Docs Des nouvelles de l’Hadopi (Loi Création et Internet) parue en septembre 2008 après le désaveu du Parlement Européen qui n’a pas voulu reconnaître la notion de riposte graduée sous l’égide d’une instance administrative.
Mise à jour 5 mars 2009
L’examen du texte à l’Assemblée Nationale est reporté au 10 mars prochain.
Sandrine Mathon est juriste, spécialiste de droit de l’informatique pour les données à caractère personnel, les données publiques, l’Open Data. Elle a accepté de répondre aux questions de Docs pour Docs pour nous expliquer ce qu’est concrètement l’Open Data.
Après le projet de numérisation et de diffusion d’œuvres patrimoniales de la Bnf. impliquant des acteurs privés, voici le projet ReLire de la même Bnf concernant la numérisation des œuvres indisponibles du XXe siècle.
Les MOOcs ont été conçus par des enseignants de grandes Universités américaines. Le MOOc - massive open online course - ou Cours en ligne ouvert et massif - est une formation à distance, en entière autonomie, accessible en tout lieu par un grand nombre de participants communiquant par internet.
Il s’agit d’un collectif intitulé : SavoirsCom1 - Politiques des biens communs de la connaissance - Sa création est annoncée par deux bibliothécaires : Silvère Mercier, alias Silvae et Lionel Maurel, alias Calimaq.
Dans un communiqué du 15 janvier 2013 le ministère de la culture et de la communication, le Commissariat aux investissements d’avenir et la Bnf se félicitent des accords signés avec deux acteurs privés pour le projet de numérisation et de diffusion d’œuvres patrimoniales de la Bnf. Ces accords sont en fait une privatisation (déguisée ?) de l’accès numérique à une part importante de ce bien public que sont les collections de la Bnf.
Les réactions ne se font pas attendre. En fond, la question du financement de la numérisation du patrimoine.
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